Rappels et errance du côté du Destel
Le vent d’actualité ce WE nous pousse bien à l’est de Marseille, à côté d’Ollioules et Evenos : le vallon du Destel. Le but de la balade est une traversée de grottes, et qques rappels pour rejoindre le fond du vallon. Normalement, on sera à l’abri du vent.
Mais pour commencer, comme il a beaucoup plu ces temps derniers, il faudra traverser a pied aussi sec que possible le ruisseau qui longe la route. Ce qui est habituellement une formalité devient ici une épreuve initiatique... ou humide, c’est selon. Mais cela se passe bien. Après avoir longé ce ruisseau qques 10mn, on tourne dans le premier vallon sur la droite, celui du Destel. Pas d’eau en bas, mais le ruisseau réapparaît un peu plus haut. Les vasques sont splendides, et la végétation alentours, bien verte, pare les côtés du vallon d’un splendide manteau couleur émeraude.
Après quelques hésitations sur le sentier à prendre (le bon n’est en effet pas le plus évident, vu de l’extérieur), on finit la bucolique balade le long du ruisseau, et on monte bien raide. Mais on vient de prendre un gâteau (le premier de la journée) et café, l’énergie est là. On arrive à un bivouac, et là le chemin poursuit à flanc, pour arriver vers une faille béante dans la roche. C’est par là que l’on continue. Le chemin d’entrée est bien aménagé, il y a maintenant une échelle façon via-ferrata. Ensuite, une frontale sera agréable pour poursuivre dans le boyau, que l’on quitte en suivant un astucieux chemin qui se faufile au grès des strates du rocher. Dehors, grand soleil, mais frisquet pour la saison...
Ce n’est pas fini, il y a encore une autre cavité à traverser, on en sort par un pas d’escalade fort amusant, mais un peu engagé. Le reste du sentier est bien balisé. Mais « la dernière fois », on n’était pas remontés au village d’Evenos, et on avait suivi à flanc. Une trace de sanglier, quelques cairns nous y invitent. On suit. De fil en aiguille, on trouve des marques vertes, des taillis, du franc bûcheronnage. Alain est le plus courageux à ce petit jeu, et sera le premier sur la bonne voie vers le fond du ravin. Les autres repassent par le village, mais comme on ne sait pas tout de l’itinéraire d’Alain, on passe un petit moment à se retrouver. Et on se retrouve, pour le repas vite avalé (pour certains).
On reprend la descente vers la cache du bandit local "Gaspard de Besse" (ou un de ces amis,on sait plus bien). On suit un moment les sangliers, puis on trouve des cordes, preuve qu’il n’y a pas que les sangliers qui passent par ici. La suite est une enfilade de ressauts, secs (on eu chaud, le ruisseau est bien vivant en haut du vallon) et équipés de cordes, et 3 rappels (dont un arrive à une grotte aménagée : celle de Garpard ??) nous ramènent dans le vallon.
Nous voici de nouveau au bord de charmantes vasques, lieu que d’aucuns ont choisi pour un brin de méditation transcendantale, et que d’autres (nous en l’occurrence) choisirons pour déguster un superbe "Colombier" amené par un des grimpeur. Avec un brin de soleil et cette belle vasque, un régal !
Pour rentrer aux voitures, il ne restera plus qu’a re-traverser la Reppe, à pieds sec encore, pour retrouver le cocon douillet des voitures : c’est qu’il a tt de même pas fait chaud pour un 25 mai !
Une petite carte, si tout a été bien renseigné....