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Pas de trous dans le Gruyère... mais dans le Vacherin !

CR de la semaine en Suisse

Cet article présente le tracé des sorties, et relate la semaine passée en Suisse, en février 2008.

Les sorties, jour par jour

Dans l’onglet correspondant au jour, vous trouverez les principales infos sur la course : alt départ/arrivée, tracé à 25000ème de l’itinéraire choisi, et le même itinéraire vu par Goggle Earth.

Ensuite, les articles et les photos par jours sont dans les pages suivantes (utiliser les N°s en rouge en bas et haut de l’article).

A cet article sont attachés des fichiers "kml" destinés à visionner les itinéraires sur Goggle earth (clic-droit "enregistrer la cible du lien sous", et ouvrir le fichier ainsi sauvegardé avec Goggle Earth). Ces itinéraires ont été générés par le GPS de Jean-Michel, placé en suivi (sauf pour le mercredi, le GPS avait été oublié). Les indications sont celles de la distance en km, tous les 2 km. Les images associées sont les copies d’écran, pour ceux qui n’ont pas le haut débit.

Les tracés sur carte ont également été générés à l’aide des relevés GPS et du fond cartographique informatisé.


Dimanche

Le Pic Chaussy (2351m), départ du Col des Mosses (1413m)

Carte au 25000ème : Trace pic Chaussy {JPEG}

Vues Goggle earth : Pic Chaussy, itinéraire by Goggle Earth {JPEG} Pic Chaussy, , vue en perspecteive du chemin, by Google Earth {JPEG}
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Lundi

L’Albristhorn (2762m), départ de "Gruebe" (1484m), dans le "Färmeltal". Ce sommet est dans la haute vallée de la Simme

Carte au 25000ème : Albristhorn, la trace suivie {JPEG}

Vues Goggle Earth : Albristhorn, itinéraire by Goggle Earth {JPEG} Albristhorn, vue en prespective du chemin, by Google Earth {JPEG}|
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Mardi

La Cape au Moine (2352m), depuis le Parking de "les Vuites" (1280m), haute vallée de la Torneresse

Carte au 25000ème : Trace de la Cape au Moine {JPEG}

Vues Goggle Earth : Cape au Moine, itinéraire by Goggle Earth {JPEG} Cape au Moine, vue en perspecteive du chemin, by Google Earth {JPEG}|
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Mercredi

Le Col de Base (1857m) depuis Gérinoz (959m)

Pas de carte au 25000ème

Vues Goggle Earth : Itinéraire vers le col de base {JPEG} Itinéraire vers le col de base {JPEG}
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Jeudi

Le Wildhorn (3247m) depuis Iffigenalp (1584m) après une montée en Taxi 4*4, et retour à Hubelmatte (1370m, bout de la route du Pöschenried).

Carte au 25000ème : Wildhorn, le (long) chemin de montée et descente {JPEG}

Vues Goggle Earth :Wildhorn, itinéraire by Goggle Earth {JPEG} Wildhorn, , vue en perspecteive du chemin, by Google Earth {JPEG}
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Vendredi

La Dent de Hautaudon (1872m) depuis Allières (1006m), par une combe verneuse. Boucle par le col de Bonaudon avortée, car nous n’avons pas trouvé le passage vers le pied du col : voir sur la trace le "pâté" au niveau du point de recherche.

Carte au 25000ème : Trace de la dent de Hautaudon - Fallait partir au plus raide pour le col. {JPEG}

Vues Goggle Earth : Dent de Hautaudon, itinéraire by Goggle Earth {JPEG} Dent de Hautaudon, , vue en perspecteive du chemin, by Google Earth {JPEG}

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Dimanche, le Pic Chaussy

Tout d’abord, les photos :

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Une première journée, on cherche toujours un peu ses marques : où est le lit, les petites cuillère du PdJ, ou bien le rangement des pommes de terre. Pareil pour la sortie : on veut partir de l’Etivaz vers une crête un peu exposée au sud. Mais une reconnaissance sur place nous convainc qu’il n’y a pas assez de neige. Donc nous partirons du col des Mosses (station de ski) que certains d’entre nous ont vu bien enneigé la veille. Le Pic Chaussy semble tout indiqué, il est d’un dénivelé décent et pas trop difficile pour se dérouiller.

Donc au soleil, on met les peux au fond d’un parking déjà bien plein de monde. Nous ne sommes pas les seuls skis de rando sur le parking, ce ne sera pas difficile pour l’itinéraire. En effet, nous remontons une première piste, suivons un chemin bien damé jusqu’à un restau d’altitude. Celui-ci est au bord d’un lac gelé : nous croisons donc des plongeurs !

La montée commence alors, régulière, au milieu d’une nuée de traces de descente : nous ne sommes pas les premiers ! Et idéalement vers 12h30, nous arrivons à une ruine en béton, reste d’un ancien télésiège aujourd’hui démantelé. Dommage que l’on ait laissé cette ruine décatie. repas au grand soleil, vue sur les diablerets, et plus loin le Wildhorn.

En dessert, certains s’offrent un rapide A/R au sommet. La descente se fait par une combe différente de celle de la montée. La neige est moyenne, puis croutée sur le bas. Nous arrivons vers 15h30 au parking. Les deux raquetteurs alsaciens qui ont suivi leur chemin à partir du lac gelé, nous attendent en terrasse, où tout le monde profitera du soleil (on découvrira à cette occasion que le cuisiner du bar est marseillais).

Sur le retour, achat (au hasard) d’un excellent fromage local : l’Etivaz, version "âgé" : c’est super bon.

Et au retour, préparation du Baeckoeffe, qui marine depuis la veille hier soir. Nous avons avec nous des spécialistes (alsaciens, cela va de soi). En un rien de temps, les plats sont remplis des ingrédients (secret), calfeutrés de pâte et mis au four : 3 heures de cuisson, c’est juste assez pour faire un footing, boire l’apéro ou bien trouver ces foutus cuillères du PdJ.

Le soir, nos amis Alsaciens nous font le plaisir de rester pour déguster le plat. Ils nous ont également amené d’excellents vins de leur terroir. Ca commence pas mal, on va dire...
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Lundi, l’Albristhorn

Les photos :
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On est en jambes : il faut du lourd aujourd’hui. Et une garantie de neige (Patricia le dira bien souvent, il n’y pas beaucoup de neige en Suisse. Et c’est vrai qu’elle a pas mal fondu... mais on est bas en altitude). Nous partons donc vers Lenk (Matten pour être exact), à une heure de route. Notre But sera l’Albristhorn, le 2700m du coin, avec qque 1300m de dénivelé, une montée bien soutenue plein nord, un petit passage "sans skis", et un beau sommet.

De fait, la neige est bien là, la pente aussi, et il fait frais au nord.... Montée sans problème majeur, mais heureusement que la neige est stable (la sortie de combe peut être problématique si plaque...). Passage "au col" sans soucis majeur : il y a de la neige, la partie en arête est bien tracée. Au sommet, beau temps et belle vue. On voit déjà le Wildhorn (mais quand le fera-t-on ?), et on reconnait Englstigenalp et le Wildstrubel, où on avait fait notre dernière sortie l’an passé.

La redescente se fait sans grand problème (Pierre qui a égaré un gant à la montée ira le rechercher à la descente), mais la neige est affreuse sur les 2/3 de la descente, croutée tout du long. Cette neige et la fatigue de la montée donnent droit à quelques belles scènes de chutes. Sur le bas, bien au frais, encore un peu de poudre heureusement

Le retour au gite se fera juste à temps pour faire qque courses, mais ce soir c’est Daube au menu, donc pas de vrai soucis d’intendance.
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Mardi, la Cape au Moine

Une bien belle sortie : de beaux paysages, un pasage astucieux dans une barre, une pente raide, un peu d’escalade pour arriver au sommet, et enfin une super neige dans la partie supérieure : que demande le peuple ? Je sais : les photos.

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Déjà mardi ! On a baladé d’un côté de la vallée, de l’autre un peu plus loin, où aller maintenant ? Pas loin,ce serait pas mal. On va donc refaire une tentative au départ de l’Etivaz. Plein nord, c’est pas mal : sortie monacale dira même Sabine, puisque notre but sera la "Cape au Moine". Nous voici donc partis pour le parking au niveau des Vuites. Il fait toujours aussi beau, et il y a bien de la neige du côté du départ de la course.

On commence donc sur un chemin qui borde, en sous-bois, un petit cours d’eau : c’est joli. On arrive ensuite à une ferme, où la vallée s’élargit, et on voit enfin le but : Et beh, se dit on, c’est pas gagné : une barre à franchir, et un sommet qui en effet doit se finir en escalade (comme le dit le topo). En tout cas, il a de la gueule. Et la pente pour y accéder, elle a également l’air sévère ! Bah, allons tt de même voir.

Après une première ascension débonnaire, une traversée de forêt nous contraint à un peu de déchaussage. On traverse ensuite un champ de traces, conséquences d’un hors piste que l’on a du mal à définir. Nous ne suivrons pas les traces, mais obliquerons sur la droite, pour franchir "astucieusement" la barre sur une large terrasse. On débouche ensuite sur une croupe en belle poudreuse, et qui laisse deviner vers le sud de larges pentes où on voit quelques belles traces. Mais nous irons plutot vers l’ouest, et vers un col qui est défendu par une large mais raide pente. Fort heureusement tracée. Nous nous y engageons, en prenant les distances nécessaires vers le haut de la pente, car on ne voit plus beaucoup de point d’accroche (cailloux).

Tout se passe bien, l’arrivée au col est fabuleuse, on découvre le sommet en face, petite dent roccheuse qu’il faudra escalader. C’est l’affaire de Rémi, qui installe tout ce qu’il faut pour que tout le monde puisse aller au sommet. Dommage que tout le monde n’ai pas osé monter, on aurait pique niqué au sommet ! La vue est belle. On pique nique donc au col, où l’on savoure le premier cake de Claire.

La descente est raide : on l’aborde avec prudence. Mais la neige est si bonne que on se laisse vite aller au concours du nombre de virages : un peu dur pour les cuisses. Alain en profite pour faire ce qu’il faut de film. Ensuite, la pente se radoucit, la neige reste encore très acceptable : on en profite. Passé le passage de la barre, c’est plus le même tonneau : il se fait tard, et le regel a déjà débuté. La traversée de forêt se fait avec prudence sur un sol gelé et traître. La descente du petit chemin est plutot très agréable.

Pour couronner le tout, on va acheter une large part d’Etivaz à la fromagerie du coin. Au menu ce soir, poisson.
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Mercredi, le col de Base

Et d’abord, les photos du jour :

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Dans les contraintes du jour :

- Il faut passer à Château d’Oex pour aller récupérer un ski de JM, en cours de réparation,
- Il ne faut pas faire trop de dénivelé, on fait le Wildhorn ce jeudi,
- Et comme le Wildhorn c’est loin, on va pas loin,
- Alain à décrété que il ne ferait les Salaires que s’ils sont bons... donc on pourrait aller voir de ce côté.

Le choix se porte donc vers aller voir à Gérinoz, en face de Château d’Oex, s’il y a moyen de monter dans un vallon en dessous de la chaîne des Salaires. Le but serait le plan de la Douve. On pense pouvoir :onter la voiture vers 1200m, cela ferait un petit 1000m de déniv.

Après avoir récupéré le ski en bonne forme, à Gérinoz, il faut se garer à la scierie : la route est gelée. Donc départ de 1000m d’alt. Et inquiétude pour la descente : la route est en glace vive ! Même que Christine fera une chute, sans gravité. Une fois sortis de la route, on découvre un charmant vallon, avec des fermes d’alpages assez nombreuses. On en profitera pour la pose de 10h, et on découvrira plus tard qu’ici se fabrique l’Etivaz, sorte de gruyère local qui nous laissera un bon souvenir.

Arrivés a proximité du col de base, il est env. l’heure de manger et plus de 900m de deniv au compteur : pas exceptionnel, mais c’était la dose prescrite. En plus, un pierrier au soleil et déneigé nous tend les bras : donc pas de plan de la Douve ce matin (l’arrivée à l’air raidasse), et un bon repas (avec Cake aux carottes arrosé de Génépy).

On n’ira pas non plus au "rochers du midi" : les godasse de ski c’est trop lours (non, ce n’est pas le poisson de la veille), et on veut un peu de temps pour visiter Rougemont et son Abbaye tant que le soleil nous éclaire.

La descente sera très agréable sur le haut (encore poudreuse, et peu de monde est passé avant nous). Les amateurs trouveront de la pente bien raide, les autres suivent la trace de montée. Plus bas, les plaques de glace s’évitent aisément par des a coté astucieux.

Il nous restera assez de temps pour aller visiter Rougemeon, le plus joli village de la vallée dixit le Routard amené par Alain. C’est en effet un charmant village, qui contient en plus des belles maisons, des cafés sympas avec terrasse au soleil, pour les plus aventureux.

Le soir, ce sera fondue du village au menu. C’est bon et copieux. Merci encore à Alain (Ferdinand) pour le coup de main au touillage, et Alain (Rémy) pour le gâteau. Et a tous pour les ronflements de la nuit. Qui sera courte : demain on part au Wildhorn, PdJ à 5h30....

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Jeudi, le Wildhorn

Today is the big day : les photos, d’abord.
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L’an passé il a été tenté. Sans succès, à cause du brouillard. Cette année, ce sera la revanche. Mais voila, cette année, le refuge n’est pas ouvert... et j’entends des voix qui ne sont pas tentées par "une nuit dans un refuge froid et non-gardé". pas faux, l’idée n’est pas des plus avenantes, et le refuge étant dans une vallée orientée à l’est, on devine qu’il ne prend guère le soleil à cette saison. Reste la solution d’un assaut rapide, à la journée. La route est ouverte jusqu’à 1300m, le sommet est à env. 3200m, ca fait beaucoup pour une journée, surtout que c’est pas du vraiment raide (donc : c’est long).

Reste une solution toute Suisse : prendre un Taxi 4*4 jusqu’à "Iffigenalp", ce qui réduit l’approche. C’est pas donné (mais pas hors de prix non plus), donc on fait (merci au passage à l’i-Phone de Pierre et son accès internet pour la recherche des N°s de téléphone depuis le coeur de la Suisse).

RdV à la gare de Lenk à 8h30, donc départ du gîte à 7h15, soit PdJ à 6h15. Ca fait bien tôt quand le repas de la veille (une fondue) n’a pas été des plus légers à digérer. D’un autre côté, c’est plein d’énergie pour cette longue conquête. On est à l’heure, on charge les skis, 3 voitures montent au parking final de Mr tt le monde, et nous voici vers 9h15 skis aux pieds à Iffigenalp. Fait pas chaud, bigre !

Après le traditionnel contrôle d’ARVA, la troupe se met en route. C’est tracé. Bernard reconnait quelques points déjà croisés l’année passé, mais dans le brouillard. Après un premier col, on redescend vers l’Iffigsee, plat et bigrement froid. Bernard et Christine essaient de se souvenir dans quelle direction ils sont partis l’an passé. Mais il manque le brouillard cette année.

On passe le refuge, pour faire une pause au soleil. Rémi à eu le temps de visiter le refuge : couettes, poêle, bois, ... Il a bien des regrets de ne pas y avoir passé la nuit....

La montée continue, régulière et longue. On prend pied sur un premier glacier, débonnaire, puis sur un second, au point dit "le col", le but intermédiaire pour ceux qui n’auront pas "le jus" d’aller jusqu’au sommet. On voit les Alpes Valaisannes, le Weisshorn, la Dent Blanche, ... mais pas le Cervin, qui est caché.. A ce point, le groupe est étiré, il est 13h. Un groupe mangera au col, pendant que les autres cheminent vers le sommet.

Le petit vent frais au col poussera les derniers à continuer vers le sommet "en attendant". Tant et si bien que on arrive en vue du sommet. Mais les premiers sont là-haut depuis 45mn et sont frigorifiés : seul JL et JM feront un passage éclair au sommet, pendant que le reste du groupe déjeune au soleil au pied du dernier raidillon.

La descente est plutôt agréable, malgré de grandes étendues plates, une remontée et une traversée très raide. Arrivés à Iffigenalp, pas de taxi : fin de la descente le plus souvent skis sur le dos, et un dernier rechaussage juste avant les voitures. Fin de la ballade à 18h, il fait nuit.... et le GPS indique 23km. Pas mal.

Au menu ce soir, on fait simple confit et pommes de terre rissolées. On ne s’attardera pas, la journée à été somme toutes assez longue.
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Vendredi, la dent de Hautaudon

Tout d’abord la sélection des nombreuses belles photos de la journée :

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Hier fut une dure journée... Aujorud’hui, on va tenter l’originalité : une course juste à côté de chez nous, avec départ en train. Il y a un train à 9h30, il nous mêne à Allières ou "Les Cases", et de là on monte vers la Dent de Jaman ou ailleurs dans ce secteur. Pour la neige, faudra voir, mais on dirait qu’on peut en trouver un peu.

Donc nous voici partis vers 9h15 pour assurer l’arrivée avant le train à la gare. Là, l’employé nous indique que le train de 9h30 existe bien... mais il s’agit d’un panoramique express, qui ne s’arête pas dans les petites gares : oublié donc le train. On peut monter en voiture jusqu’à Allières. Là, on verra (mais il y a de la neige indique l’emplyé).

A Allières, ya pas trop de neige, mais en s’avançant jusqu’à un chantier de bois, on est au départ d’un course indiquée sur la carte. Elle offre une belle boucle semble-t-il, malgré la raideur de la montée. Qu’à cela ne tienne, on chause, on démarre sur une prairie avec juste ce qu’il faut de continuité de neige pour avancer sans déchausser. Un peu plus haut, on suit une épaule par un ancien sous-bois, plein de petites embuches : première erreur de lecture de carte, on aurait du traverser à niveau en suivant des traces de raquettes... Enfin, un déchaussage plus loin, on se retrouve dans la prairie espérée. On en sort par le haut : bigre, c’est raide, et il y a pas mal de vernes. Mais ca passe à peu près. On fait une petite traversée en suite, et on continue la montée dans les vernes ; parfois très rapprochées, ce qui ne rend pas la progression très efficace ou agréable. Bilan , vers 12h30, on n’est qu’à 1700m et tout le monde à faim. Ca tombe bien, on sort juste de l’enfer sylvestre, on a une ma foi belle vue, on pique-nique au soleil. On admire les sommets environnants (décidément très raides), et la brume qui s’épaissit sur la vallée.

Après le repas, la montée continue, jusqu’au sommet que nous atteignons à pied (le soleil à déplumé la pente terminale, de toute façon très raide). On a une belle vue sur les "Rochers de Naye", et leur départ de piste desservi par un train, qui monte de Vevey. Au fond de la vallée, le Lac Léman est invisible sous la couche de brume.

Pour la descent, faut bien viser pour passer entre les barres, et rejoindre un col qui fer terminer la boucle. Plein sud comme le dit la carte c’est raide : on va donc descendre à l’ouest, puis suivre à niveau (1700m) un sentier d’été. On arrive à 1700, on cherche mais ne voit pas le sentier. Dessous, c’est très raide et on sait pas si ca passe ou pas. Pour pas passer des heures à chercher le passage, et comme il se fait tard, on décide de descendre par l’itinéraire de montée : donc nouveau slalom à travers les vernes, dont Aude doit garder un souvenir ému.

Plus bas, on entre dans la brume. On va chercher le bon passage pour rejoindre le près de départ : on ne le trouvera pas (existe-t-il ?), mais on en trouvera un autre, qui nous ramènera avantageusement vers notre point de départ.

Avec tout ceci, on a juste le temps de se concerter sur les courses à faire pour ce soir : des oeufs (omelette) et du fromage. Le tout arrosé de bon vin, comme il se doit.

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Samedi, le bilan

A venir