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Douceur de la neige et du climat : un WE dans l’Ubaye

Il fait beau, il a neigé, le groupe part dans l’Ubaye

C’est dit, il a neigé, la météo est bonne, le programme l’a prévu : nous allons passer le (pour beaucoup) premier WE complet de ski de rando. Ce sera un WE d’initiation, les courses seront réputées peu difficiles.
Les voitures se forment dès 6h30 en ce samedi matin à Marseille. Première pause pour certains à 8h15 pour la café à Tallard, d’autres manqueront de place dans le parking et achèteront leur pain un peu plus loin sur la route.

Après des bonheurs divers en terme de navigation, nous voici vers 10h30 à petite Sérenne, au dessus de St Paul sur Ubaye. Il fait beau, les peaux se collent bien un chien vient nous voir. A part un oubli de bâtons, pas de problèmes à signaler au niveau matériel. Contrôle ARVA, tout va bien.

Nous rejoignons les pistes de ski de fond, traversons l’Ubaye et entamons la montée en forêt, en suivant une trace astucieuse à ses heures.

au départ {JPEG} JPEG JPEG
Le départ Première montée L’ubaye

La montée se fait au son des "tocs" des fixations, et à la musique des conversations, qui vont bon train. Du fait de l’heure de départ tardive, le repas se fera à 13h pétantes, pendant la montée. Gare à celui qui voudra enlever ses skis, il se retrouvera vite dans la neige jusqu’à l’entrejambe. Mais on a déjà pu augurer de la qualité de la neige que l’on peut espérer pour la descente.

les belles traces des skieurs plus matinaux que nous {JPEG}belle avance de nos chefs {JPEG}

Après les échanges rituels de salades et papillotes, la montée peut reprendre. Nous sommes maintenant au niveau des Alpages. Après un petit coup de cul, une grande traversée nous amène au Col de Mirandol. Il est environs 14h. Beau paysage et pas de vent : le bonheur ! Tout le monde arrive tranquillement, y compris le chien noir qui nous suit depuis le bas, et démolit la trace un peu pour tout le monde (chacun son tour)

JPEGc'est parti pour une descente en poudreuse {JPEG}

Après quelques tergiversations sur l’itinéraire de descente, nous choisissons de redescendre par l’itinéraire de montée. Le cheminement sera facile, il n’y a qu’à suivre des traces qui nous montrent le chemin. La neige sera très bonne, peu de croute (sauf au départ). Jean-Michel inaugure les chutes dès le départ, ce sera une des seules de la descente. La neige était trop bonne pour que l’on ait le temps de prendre des photos.

La fin du parcours sera un peu moins évidente, dans la forêt en slalom entre les arbres, dans une neige un peu plus lourde. Le retour sur les pistes de ski de fond se fait vers 16h30. A grande Sérenne (notre parking), nous quittons notre ami le chien noir, la lune pointe déjà le bout de son nez : il est temps d’aller au refuge de Maljasset, que l’on rejoint (presque) sans encombres (il faut faire attention sur la route qui est largement enneigée).

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A Maljasset, juste le temps de se reposer, doucher, prendre une bière et le repas nous est servi. La course du lendemain est discutée avec le gardien du refuge : ce sera l’Alpet :"vous ferez bien attention en sortant des mélèzes nous conseille-t-il.

Le dimanche...

Petit-déjeuner dès 7h30, il fait beau et pas très froid : tout se profile pour le mieux. Départ vers 9h, côté à l’ombre : il fait froid le temps de chausser, mais tout se réchauffe très vite. La montée dans la forêt est raide, mais les arbres nous laissent assez de place pour une trace agréablement ascensionnelle. Arrivés vers le haut des mélèzes, le problème se confirme : c’est raide, un ravin en dessous, et on est sur une épaule. Jean-Michel sent bien une plaque s’affaisser dès que l’on s’écarte des arbres. Donc, un peu plus de conversions, et Sylvie amène la trace en toute sécurité vers l’épaule, et les vallonnements bordant la bergerie de l’Alpet.

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Depuis le départ, le jeune chien du refuge nous suit, et corse les efforts de Krikri en lui massacrant la trace. Du coup, cette dernière, avec Pierre, s’offre une pause bien au soleil sur un mamelon en dessous du sommet. Sabine atteint le sommet à pieds, par l’itinéraire le plus sûr. Les autres mèneront un itinéraire plus raide, mais qui atteint le sommet en restant sur le couvert neigeux.

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Belle vue au sommet : on voit le Viso et le Pelvoux, et la proche "Pierre-André". Notre ami le chien attend que nous enlevions les peaux pour redescendre, ce que nous faisons rapidement, il serait plus sûr de passer la plaque d’en haut la forêt avant que la température ne la fragilise plus.

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La descente se fait en évitant au mieux la croûte, les cailloux, et en cherchant ce qui est "dur et prédictible" : rien à voir avec la soie de la veille. On arrive au passage clef : la consigne sera de suivre la trace et de converser, pas d’exercice de style. Jean-Michel descend en premier, et avec les radios et Sabine, organise les passages. Ceux qui sont restés en haut amusent notre ami le chien avec des boules de neige....

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Tout se passe bien, mais la plaque était bien présente : encore un bruit d’affaissement alors que passait Sylvie en queue de peloton. Plus bas dans la forêt, Alain nous trouve un coin sympa et au soleil pour le repas. Il sera agrémenté de vin (rouge) et d’un succulent gâteau (aux noix, merci Sylvie).

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Nous finissons la descente en rejoignant le bas du vallon Mary, par la carrière : ce sera le moment le plus "poudre" et skiable de la journée. Ca donne envie d’aller voir plus haut dans ce vallon.

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Vers 15h30, après un sprint final sur les pistes de ski de fond, les affaires emplissent les voitures. Une dernière larme à la vue du sommet, un petit coup de bouchon à Tallard (mais rien sur Marseille) et tout le monde sera à la maison vers 20h30.

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