Les pieds (presque) dans l’eau au tour du bec de l’Aigle

Promis juré aujourd’hui pas de vent et donc (pensent certains) mer presque d’huile. Les véliplanchistes savent que c’est pas aussi facile. Et donc petite (mauvaise) surprise en arrivant au belvédère du parc du Mugel, la mer est tout de même un peu formée. Mais pas trop, le groupe de 13 (brrr...) CAFistes va partir pour le tour du bec de l’Aigle.

Les difficultés, si on peut dire, sont au départ : un rappel, une traversée sur câble. A 13, cela prend un peu de temps. Ensuite, traversée au fil de l’eau, peu de points, et en cas de chute... elle est bonne. Mais elle remue un peu et malheur à ceux qui mettent le pied trop bas au mauvais moment. Comme Jean-michel, qui a maintenant une chaussure pur sel du grand large.

Et juste au bon moment, on remonte plus haut sur une plateforme, qui sera la bienvenue pour le pique-nique. Le petit vent nous permettra de rôtir sans avoir l’impression de bruler, et de savourer le café avec vue sur la Ciotat. La mer bouge tt de même trop pour appeler à la baignade.

Pas de sieste, le tour se continue sur de larges vires au dos du bec de l’Aige, moins connu et plus tourmenté que la face qui se pâme devant la Ciotat. Tout le monde pousse un petit cru de surprise quand on découvre au détour d’un collu la perspective vers les blanches Calanques, qui contrastent avec la couleur du Poudingue.

La fin du parcours est expo et astucieuse, au dessus de l’anse du Gameou, et nous ramène vers le parc du Mugel/ Il est trop tôt pour s’arrêter là : cap sur la Calanque de Figuerolles. Elle est protégée du vent, et offre une halte baignade/rotisserie aux plus lémuriens du groupe. Les autres montent en haut du Capucin, un curieux sommet local, qui se monte "en tire-bouchon", sur de très raides pentes de Poudingue. En haut, super vue sur la Calanque, la ville et les 2 faces du bec de l’Aigle.

Un regret : pas possible de prendre un panaché au café au-dessus de la Calanque.