Quadrilogie quand tu nous tiens…………………

Une sortie goupillée par : Patrice Brod et dégoupillée (à partir du/le)

Quel randonneur Provençal n’a jamais rêvé de parcourir un jour en une seule fois les quatre pointes des Calanques en reliant les terres à la mer ?
C’est ce que onze courageux du C.A.F…… Calanques Marseille Cassis bien sûr, accompagnés d’un chien de berger, « Guest Star » du jour, ont entrepris en ce dimanche 27 Février 2011 par un mistral horrible à vous faire rester au lit !

Partis du rond point de Luminy à 9h 15’ et après avoir pris appui sur la crête menant au vallon haut de la Muraille de Chine, les monts St Cyr et Carpiagne, entrecoupés du col Sabatier, sont rapidement atteints en 2 heures par notre groupe.

Puis, nous nous laissons glisser vers le puits du Cancel en franchissant la trépidante Gineste.

Il s’en suit une remontée au mont Puget par le vallon de Sainte Marthe qui calme les ardeurs des plus excités d’entre nous.

Après une courte pose autour du cairn sommital, où le vent nous oblige à nous mettre au ras du sol, nous surfons sur les pentes redressées du grand éboulis qui mène à l’extrémité sud du chemin du Centaure.

Vient ensuite la fastidieuse traversée de la plaine très vallonnée qui sépare le col de Sugiton du col de Sormiou par le mont Luminy et le col des Escourtines, que nous entrecoupons par une courte pause déjeuner bien méritée vers 14 heure au col de Morgiou.

C’est au col de Cortiou, où commence le dernier tiers de notre escapade, que ceux qui ont trainassé tout l’hiver commencent à souffrir………

L’ascension de la Tête de l’Homme se mérite même si la vue qu’elle offre sur les caps de Sormiou et Morgiou est des plus saisissantes.

Le plateau de l’Homme Mort porte bien son nom en ce jour de mistral furieux, mais le col de la Selle sent déjà bon l’arrivée du dernier sommet où le groupe rentre en méditation devant l’immensité de la grande bleue aux couleurs argentées et blanchie par le vent de l’hiver.

Béouveyre et le pic de la Famille nous font dire adieu aux sommets avant de dévaler vers notre point d’arrivée situé au petit parking ouest des Goudes que nous atteignons à 17 h 43’.

Quelques instants plus tard, la bière coule enfin dans nos gorges tandis qu’une douce torpeur de fatigue envahie nos êtres assommés par ces quelques 24 km et 1700 m de dénivelé parcourus.

Une nouvelle grande classique est peut-être ainsi née en ce jour banal de Février 2011……

Portfolio

Une petite carte, si tout a été bien renseigné....