Un histoire de Vires

Une sortie goupillée par : Eychenne Jean-Michel , Krikri et dégoupillée (à partir du/le)

Ce dimanche, première offensive de l’hiver sur notre sud : baisse des températures. Un joli mistral ajoute encore à cette impression de fraîcheur. Bref, pour ne pas finir la balade en glaçon, il va falloir soigneusement choisir la balade, ce qui est toujours faisable dans les Calanques. Comme souvent, Christine a l’inspiration qui va bien : nous allons enchaîner les vires en face sud de Marseilleveyre.

Donc, après avoir bien pris la mesure de la fraîcheur ambiante sur le parking de Decathlon, nous sommes 14 à sortir des voitures au col de Sormiou. Pas de pause au col de Cortiou, où le vent est vif. Une fois que l’on est sur le GR, il fait meilleur au soleil et à l’abri du vent.

Sur le début du vert, le vent est toujours sensible, et qques embruns nous chatouillent quand nous passons au plus près de la mer. Mais nous trouvons tout de même un petit coin abrité pour la pause café. Les difficultés peuvent commencer.

Tout d’abord la vire du pêcheur. La jeune Léonie a été sécurisée par son père, et avance fièrement. Au niveau du pas du Bénitier, certains descendent à la découverte de la calanque de l’Escu, et sa citerne. Ensuite, on remonte la pas du Bénitier, et l’aventure hors sentiers balisés débute. Le groupe suit la vire, aérienne mais jamais très exposée, en passant d’abord par une "boîte aux lettres", et ensuite en découvrant de-ci de là quelques bivouacs plus ou moins bien équipés (et plus ou moins propres...). Vers 12h30, nous approchons du pas de la Melette. Il fait beau (et chaud !), le coin rêvé pour le pique-nique.

Nous sommes donc rassérénés pour le passage "escalade" de la virée, à savoir le pas inférieur de la Melette, qui passe facilement pour Léonie. Ensuite, nous longeons prudemment la vire au dessus du site d’escalade dit "le nid d’aigle". Nous faisons attention à ne pas envoyer de cailloux sur les grimpeurs, et faisons un peu de jardinage au sécateur là où la végétation se fait envahissante.

Fin des difficultés, retour au col de Cortiou où le vent s’est calmé et à la maison pour une bonne boisson chaude. Mais nous n’avons pas vraiment eu froid au beau soleil face sud, et nous avons été gâtés par de beaux éclairages d’automne par temps de Mistral.

Portfolio

Une petite carte, si tout a été bien renseigné....