Ski dans le Queyras

Nous partons cette année prendre le grand air... dans le Queyras, un choix toujours agréable pour le ski, garantie de neige et de pentes idoines pour l’activité. Le camp de base est à Molines. Le gîte est immense, il sera très bien pour loger les skieurs, qui vont aller et venir dans la semaine.

Cette semaine commence sous le beau temps, le lundi nous tentons une sortie "skis aux pieds" vers le sommet de Peyre Neyre. Ciel cotonneux, et belle descente en neiges variées, y compris transformée.
Le mardi, départ vers les faces nord : re-départ skis aux pieds vers le pic des sagnes longues. Sur le chemin, nous suivons l’Aigue Agnelle plus que la route, pour glaner qques belles photos. Un peu de vent nous vole le sommet, qui se rejoint à pieds la crête étant dégarnie.
Mercredi, c’est vers St Véran que nous partons, et avons choisi le Pic des Marcelettes pour but. Départ sous le soleil, mais la neige "botte" (il ne fait pas frais), puis les nuages et le jour blanc arrivent en force. Nous suivons les conseils d’un guide qui nous a gentiment fait la trace : préférer la retraite avant d’entrer dans le coton, pour qque beaux virages dans la neige lourde, pourrie dans le bas des pentes.
Jeudi, le groupe s’est renouvellé, il fait encore chaud. Hésitations permanentes sur le but de la sortie. Montés au col du Longet, nous partons couteaux aux pieds pour une traversée vers le pic de Chateau Renard, que nous atteignons assez vite. Pic nic protégés du vent et sous les nuages, descente en passant vers St Véran dans des neiges peu agréables au point d’exulter quand nous arrivons sur une piste pour boucler ce tour : une journée pour prendre l’air.
Vendredi, montée en face nord pour espérer de la poudre, vers le pic Cascavelier. Après une montée dans la forêt où la neige est pourrie, c’est la divine surprise, une poudre agréable nous permet un début de descente fort agréable.
Vendredi soir, le gîte est en ébullition et régalé par les saucisses au fenouil cuisinées avec des lentilles par Stéphanie.
Samedi, le ménage du gîte est prestement et efficacement fait, nous pouvons envisager une course dans l’ambiance irréelle que nous procure le Sirroco (qui a également repeit tout le manteau neigeux). Nous montons vers le pic de Fond de Peynier. Le groupe s’est enrichi d’amis d’Embrun et de la sortie du week-end emmené par Fabrice, tous n’iront pas au sommet pour gérer le retour à Marseille avant le couvre-feu, mais tous profiteront des meilleurs morceaux de descente en neige transformée, et du pic nic avant de prendre la route.

Crédit photos : Isa Prudhomme, JC Pontet, JM Eychenne