Canigou en septembre, "the place to be"

Tandis que le déluge s’abattait sur la Provence , le Gard et l’Hérault , nous sommes 9 à partir pour le pays du Canigou sans l’assurance de grimper ce dernier .
Et nous réussissons notre coup de poker : La pluie s’ arrête un peu avant Perpignan et nous ne la reverrons pas du Week-end !

Après pique - nique , café et visite de Villefranche de Conflent , cité remarquable de l’époque Vauban , nous nous dirigeons vers le col de Jou ( 1 125 m ) situé au dessus de Vernet les Bains pour y garer les voitures et monter au refuge de Mariailles ( 1 690 m).
Le GR 10 est magnifique dans cette portion entre le col et le refuge , on longe le plus souvent un canal à l’ ombre de la Canopé forestière , haute et luxuriante….
Soirée sympathique au refuge où nous dégustons au soleil la bière artisanale ainsi qu’ un plat catalan assez goûteux au dîner .

Le matin se présente sous les meilleures augures : Temps doux et grand ciel bleu .
Le groupe démarre ainsi à 7 h 40 ’ pour le sommet du Canigou (2 784 m ) qui est atteint à 11 h 15 ’ par les premiers après avoir traversé le col Vert, la rivière Cady , la cabane Arago toute rénovée , la fontaine du Canigou et enfin la fameuse cheminée qui donne accès au sommet et sa croix légendaire prisés des catalans
Il fait un vent froid autour de cette croix et une fois de plus , la vue est certes belle , mais quelques peu bouchée par les restes de nébulosité de la veille .
Ainsi , nous ne voyons nullement la grande bleu et la côte de Collioure , seule la chaine des Albères dépasse un peu les nuages …..Dommage !

Le retour sera long et pénible car il faut quand même descendre d’ un coup les 1 660 m qui séparent le sommet du col de Jou et certains d’ entre nous sont un peu fatigués ….

A 18 h , nous nous séparons pour un retour sous la pluie à Marseille que nous atteignons fort tard , mais heureux d’ avoir eu cette chance inespérée d’avoir pu faire ce sommet mythique par un assez beau temps .