De chez Marcel à chez Patrice
Patrice nous convie ce jour à une rando que l’on se voyait bien faire un jour, sans avoir jamais trouvé le déclic pour la faire. Et sans non plus avoir trouvé le quelque chose qui rend l’itinéraire superbe.
La trame, c’est Aubagne Marseille par le GR2013. On prend le bus le matin (Patrice habituellement très à l’heure, sera pour uen fois très mais tout juste à l’heure !), on descend à la gare d’Aubagne et on suit les marques. Il faut bien faire attention de suivre.... on perd facilement les marques au détour d’une ruelle. On a aussi d’ailleurs manqué de perdre, au centre ville, le sentier et Maurice et Gilles (qui s’étaient arrêtés pour prendre une photo). Mais tout est rapidement rentré dans l’ordre avant la traversée de l’autoroute par cette passerelle qu’on voit chaque fois qu’on va a Auchan et qu’on sait pas qui peut bien y passer dessus.
Très vite on est dans les campagnes. On croise des Amandiers, une carcasse de scooter (on est sur GR2013 !), on passe a côté et dessous de la voie ferrée, on découvre qu’il y a un tunnel pour aller vers Cassis. Puis, après un parking qui abrite ce matin qque chasseurs, on croise un cheval, le sentier s’élève et on découvre la plaine de l’Huveaune d’un côté, le camp de Carpiagne de l’autre côté. Ca prend de l’intérêt, et il faut essayer de se repérer.
Le chemin continue sous un beau soleil de Novembre, en crête, puis redescend, d’abord tout doux, puis plus rapidement en quittant le soleil : on vient de rentrer dans un système un peu complexe de vallons, qui fait l’intérêt de la balade du jour. On remonte le vallon des Escourtine, d’abord très sombre puis très riant, pour arriver au col où pousse abondance de Thym. On voit se profiler le vallon de la Barasse, et celui des eaux-Vives, qui sera notre apéritif et sésame pour le mont St Cyr.
Mais tout d’abord une belle descente, un rien de piste, et on trouve le ruisseau qui marque sans aucun doute possible le bas du vallon des eaux-vives. Nous emmenons dans cette montée un petit groupe de 3 marcheurs, qui vient faire une "rando-famille". Mais le niveau de l’eau, et l’ardeur des buissons et genêts, rendent la rando un peu moins famille qu’annoncé.
Après une bonne 1/2 heure de remontée, 3 cyprès et un peuplier (sans feuille, saison oblige) annoncent la source : il est 13h30, et la pause est plus que bienvenue, sous le timide soleil d’automne. Café et gâteaux divers clôturent le repas.
La reprise est raide, pour rejoindre rapidement la crête, et découvrir la vue qui embrasse tout Marseille, et porte en ce jour jusqu’au Lubéron et aux Alpilles d’un côté, au cap Sicié de l’autre. Quelques photos de groupe au sommet de St Cyr, et nous amorçons la descente, d’abord par un chemin bien balisé, puis par une sente plus discrète et escarpée, qui nous amène en haut de la muraille de Chine. On devine alors la crête d’en haut de la Panouse, que nous rejoignons pour accéder, par un vallon à propos, au dernier sentier vers le mur de chez Dominique et Patrice, où une bière clôt le périple. Merci Patrice !
Inutile de dire que la moitié au moins du parcours n’a pas suivi le GR2013. Mais qu’importe.
