Figatelli porte de Rome
Le beau temps peine à montrer le bout de son nez cette année. Mais que diable, on va pas se laisser em..ter par cette météo. Ce dimanche, elle est pas trop mauvaise, nous irons donc en profiter autant que faire se peut. Du pas long, et un peu vertigineux tiens... cela fait bien longtemps que nous n’avons pas été du côté de la calanque du Cancéou, une des plus sauvages des Calanques.
Nous allons refaire un tout sur la vire aux pots de fleurs, et écouter la mer du haut de la porte de Rome. C’est à une petite dizaine que nous partons de l’Obélisque, non sans que JM n’ait pris son café. Les voitures filent vers Luminy, on se gare et première montée vers le col au dessus des Escampons. Nous prenons la directissime secrète, bien pratique.
Redescente vers le col de Morgiou, et un peu plus loin sur la route, notre troupe grossit de 3 amis qui nous attendaient là.
La suite de l’itinéraire se fait sur le bleu jusqu’en haut de la descente vers le col du Renard. On vise là le pin solitaire (qui ne le sera plus quand aura poussé tout ce qui a été replanté), puis petite hésitation avant de trouver la sente vers ce que d’aucun appellent la "villa Jean Lot". Pas de villa, mais une série de terrasses et de petits aménagements au bord d’un dévers de la roche, et en bas, de quoi poser un rappel. Rappel qui démarre plein gaz sur la falaise. 50m tout juste plus bas, on prend pied sur la vire aux pots de fleurs (pas de pots de fleur, je vous rassure).
Nous avons 4 cordes, on peut donc enchaîner rapidement le second rappel, qui nous mène juste au dessus de la porte de Rome. Il s’agit d’un étonnant gouffre, au fond duquel on entend le ressac de la mer.
Il fait beau, tout le monde descend sans embûches. Un seul hic, notre corde reste coincée dans le premier rappel.... rien de grave, nous avons assez de cordes pour finir la balade, et reviendrons chercher les coincées en fin de balade.
Il est midi, des Figatellis droit venus de Corse nous régalement en ce midi au soleil. Ensuite, pas assez de soleil pour la sieste qui irait bien avec : nous repartons pour sortir de cet agréable lieu, qques 100m au dessus de la mer. Un système de vires nous amène en bas d’une longueur de 3 facile, suivie du franchissement d’un court mais très tordu boyau... qui nécessite d’organiser la montées des sacs à dos par l’extérieur.
Tout le monde se sort, avec des bonheurs divers, de cet exercice de contorsionnisme. Encore un pas de traversée, et voici une très confortable vire, qui nous fait passer juste en dessus de la calanque du Cancéou, qques 50m plus bas. Elle est bien austère, et il se fait tard pour avoir envie de la visiter.
C’est par le même chemin, après avoir récupérer les cordes qui se sont décoincées quand on les tire depuis le haut, que nous regagnons la ville, dont nous n’étions pas si loin...
